PFBC : F-X. de Donnea passe le flambeau à Christian Ruck

C’est le 31/12/19 que s’est achevé le mandat de Facilitateur des Forêts du Bassin du Congo que François-Xavier de Donnea exerçait depuis 2018.

Il a transmis le flambeau à l’Allemagne en la personne du dr. Christian Ruck, ancien député allemand ayant aussi travaillé pour la Coopération allemande au Cameroun et en Tanzanie, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée à Douala le 19 décembre. Celui-ci assumera la Facilitation du PFBC en 2020-21. (photo: en compagnie du Ministre des forêts et de la faune du Cameroun, Président en exercice de la Commission pour les forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), Jules Doret Ndongo)

En mission au Gabon, le facilitateur du PFBC s’enquiert des menaces transfrontalières pesant sur les ressources forestières et la biodiversité du Bassin du Congo

Du 06 au 8 mars 2019, François-Xavier de Donnea a effectué une mission de travail au près des hautes autorités du Gabon en vue de faire le point sur les menaces transfrontalières pesant sur les ressources forestières et la biodiversité dans la sous région et de présenter les actions et perspectives du PFBC à cet égard.

Ce fut pour lui l’occasion de s’entretenir avec divers autorités du pays, notamment Ministre des Affaires étrangères, Son Excellence M. Guy Kambongo AbduRazzaq, le Vice-président de la République, son Excellence M. Pierre Maganga Moussavou. Ce dernier a réaffirmé l’engagement du chef de l’État qui souhaiterait voir les sociétés forestières et les grandes plantations investir dans l’amélioration du niveau de vie des populations riveraines de leurs zones d’exploitation, surtout en ce qui concerne l’amélioration de leur habitat. Pour Son Excellence Maganga Moussavou, le développement économique et social des habitants des forêts et des riverains des aires protégées est la condition première de leur protection et de leur survie. Un point de vue partagé par le Ministre d’État, chargé des Forêts, de l’Environnement et du Plan Climat, son Excellence M. Guy Mapangou qui a détaillé les différentes mesures prises par le chef de l’État et le gouvernement gabonais pour assurer une exploitation durable des forêts.

François-Xavier de Donnea a également rencontré  M. Lee White, Secrétaire exécutif de l’Agence nationale des Parcs nationaux du Gabon. Le braconnage et l’exploitation illégale du bois dans les aires protégées ont été évoqués, ainsi que l’orpaillage illégal qui s’est développé et entraîne la pollution par le mercure de plusieurs rivières. M. White a souligné la nécessité de mettre en œuvre des mécanismes pour gérer l’arrivée illégale croissante des « réfugiés climatiques » qui portent atteinte à l’intégrité des forêts gabonaises et à leur biodiversité.

Enfin, Mme Jacqueline Van De Pol, représentante de l’ATIBT (Association Technique Internationale des Bois Tropicaux) à Libreville lui a confirmé que l’ATIBT se réjouissait de voir que plusieurs sociétés forestières aux capitaux chinois commencaient à s’engager dans la certification vérifiée.

Compte-rendu complet sur :https://pfbc-cbfp.org/actualites/items/PFBC-GABON.html

© PFBC

 

 

Collaboration fructueuse en vue entre le PFBC et l’ONU Afrique centrale concernant le changement climatique, le braconnage …

François-Xavier de DONNEA, Facilitateur du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) a été reçu le jeudi 7 mars par le Représentant spécial/Chef de l’ONU Afrique centrale (UNOCA), M. François Louncény Fall.

L’occasion pour eux d’évoquer les perspectives de coopération, y compris dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, le braconnage et toutes les autres activités criminelles transfrontalières.

En savoir + http://pfbc-cbfp.org/actualites/items/UNOCA-PFBC.html

© UNOCA

Conférence sur le braconnage: Déclaration de N’Djamena

Du 23 au 25 janvier, François-Xavier de Donnea, Facilitateur du PFBC, a organisé au Tchad, une conférence sur le braconnage.

A cette occasion, il a prononcé le discours suivant : Discours NDjamena 25.01.19 Facilitateur PFBC

Les travaux des Pays et organisations qui y participaient dans le cadre du dialogue politique de haut niveau se sont clôturés par l’adoption de la Déclaration de N’Djamena par laquelle ils prennent une série d’engagements et demandent :

à Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du Tchad de bien vouloir faire le plaidoyer auprès de ses pairs pour organiser le troisième Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays de la COMIFAC.

à la CEEAC, dans le cadre de la lutte anti braconnage transfrontalière et de l’écosécurité, d’organiser une réunion des autorités en charge des aires protégées, de la sécurité et de la défense sur la compréhension et la mise en oeuvre de la « Convention pour le contrôle des armes légères et de petit calibre » ;

à l’UNESCO dans le cadre du Programme Homme et Biosphere (MAB), en collaboration avec les partenaires techniques et financiers de faciliter la mise en place et le fonctionnement d’un cadre de concertation sur la transhumance qui permettrait d’analyser les questions fondamentales liées à la transhumance transfrontalière et d’en développer les solutions idoines ;

aux Etats membres de l’OCFSA et aux partenaires techniques et financiers de renforcer cette institution pour qu’elle puisse accomplir convenablement sa mission ;

à la CBLT, la COMIFAC, la CEEAC, la CEDEAO, le CILSS et les partenaires techniques et financiers, de faciliter la construction de points d’eau, la production de fourrages et l’aménagement de pâturages en vue de restaurer la fonctionnalité des écosystèmes dans la zone du Bassin du Lac Tchad.

Le texte complet de la Déclaration peut être consulté  ici

 

 

La Déclaration de Bruxelles ; un engagement pour une gestion durable des forêts du Bassin du Congo

A l’initiative de François-Xavier de Donnea, Facilitateur, la 18è Réunion des Parties du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo s’est déroulée à Bruxelles, les 27 et 28 novembre dernier, en présence de S.A.R. la Princesse Esmeralda de Belgique et du Premier Ministre, Charles Michel.

Représentant les milieux scientifiques, académiques, politiques, les Institutions internationales, les ONG, la société civile des zones concernées et les médias, plus de 450 personnes participèrent aux différents ateliers et à la séance plénière.

Le thème de cette rencontre se focalisait sur ‘L’avenir durable pour les forêts du Bassin du Congo, leurs habitants, leur faune et leur flore’. Outre la qualité et la richesse des échanges, la 18è Réunion des Parties du PFBC a permis de déterminer des engagements importants pour le futur de cette région, engagements coulés dans ‘La Déclaration de Bruxelles’ (Lire le reportage paru dans Afrique Environnement Plus).

Déclaration de Bruxelles
18è Réunion des parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo

Les pays et organisations membres du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, réunis à Bruxelles dans le cadre de la 18è réunion des Parties, auxquels s’associent les participants au dialogue politique de haut niveau organisé à cette occasion par la facilitation belge du PFBC :

A.  Rappellent que les forêts du Bassin du Congo, qui forment le second massif forestier tropical de la planète  et  s’étendent  sur  deux  millions de km2,  sont  le  cadre  de  vie  de  trente  millions  de personnes, constituent un pôle de biodiversité unique au monde, contribuent aux efforts globaux
en vue de l’atténuation du changement climatique et représentent un réservoir de ressources renouvelables pour le développement durable des pays d’Afrique centrale;
B.  Estiment que, gérées durablement en tant que ressources renouvelables, notamment dans les aires  protégées,  ces  forêts  sont  à  même  de  constituer  un  formidable  vecteur  de  croissance économique  et  de  création  de  richesses  pour  les  populations  actuelles  et  futures  des  pays d’Afrique centrale ;
C.  Soulignent  que  la  mise  en  œuvre  de  cadres  de gouvernance  efficaces,  impliquant  une participation active de la société civile, des peuples autochtones, des communautés locales, des femmes et des jeunes, est nécessaire pour protéger le potentiel des forêts du bassin du Congo et pour  empêcher  un  appauvrissement  irrémédiable  de  leur  biodiversité  abondante  et exceptionnelle;
D. Réaffirment leur engagement permanent à œuvrer à la conservation et à la gestion durable des forêts du bassin du Congo, de la riche biodiversité qu’elles abritent, et de leur potentiel pour améliorer les conditions et les modes de vie de toutes les populations qui, localement et à travers le monde, bénéficient de leurs ressources et de leurs services éco systémiques ;
E.  Réaffirment:
  L’importance  à  accorder  à  une  application  efficace  des  cadres  juridiques  et réglementaires nationaux, qui doivent constituer le principal pilier de gouvernance pour entretenir les valeurs économiques, biologiques et culturelles des ressources naturelles renouvelables des forêts du bassin du Congo ;
  Le rôle de la gestion durable des forêts dans le contexte des efforts globaux pour lutter contre le changement climatique ;
  L’importance  du  fonctionnement  efficace  des  organisations  régionales  dédiées  à  la conservation des forêts d’Afrique centrale et de leurs valeurs, et considèrent à cet égard les engagements pris par les Etats d’Afrique centrale dans la déclaration de Yaoundé (1999),  dans  le  traité  instituant  la  COMIFAC  (2005)  et  dans  la  décision  faisant  de  la COMIFAC un organisme spécialisé de la CEEAC (2007) ;
F.  Considèrent  que  les  partenariats  entre  pays  d’Afrique  centrale  et  avec  la  communauté internationale, en ce compris les financements, jouent un rôle essentiel dans les efforts que ces pays mettent en œuvre pour conserver et gérer durablement leurs ressources naturelles;
G. Considèrent  que  les  nombreuses  conventions  et  initiatives intergouvernementales, internationales  et/ou  régionales  consacrées  au  développement  durable  à  l’échelle  globale peuvent d’une part renforcer les efforts nationaux et les partenariats bilatéraux qui appuient la mise en œuvre de cadres de gouvernance propices à la gestion durable dans les forêts du Bassin du Congo ; et d’autre part contribuer à la réalisation des objectifs du développement durable ;

1.  En  ce  qui  concerne  les  efforts  de  conservation  et  de  gestion  durable  des  écosystèmes,  de  la biodiversité et des exceptionnelles ressources fauniques des forêts du Bassin du Congo :
  Notent que le Conseil de sécurité des Nations Unies a établi que le trafic d’espèces sauvages issues des forêts du Bassin du Congo alimente les conflits et menace la sécurité régionale et nationale. Le trafic des espèces sauvages et l’exploitation des ressources naturelles peuvent également financer des milices et des groupes armés ;
  Soulignent  l’importance  de  mettre  en  œuvre  des  efforts  intersectoriels  concertés  en  vue  de combattre  le  braconnage  transfrontalier  en  Afrique  centrale,  en  mobilisant  notamment  les Ministères chargés de l’Environnement et des Forêts, de la Défense, de l’Agriculture, ainsi que les Ministères de la Justice et de l’Intérieur ;
  Soulignent que les pays destinataires des trafics et les agences internationales (telles que la CITES) ont un rôle dans la mise en œuvre d’approches visant à améliorer la surveillance, à dissuader les trafics, et à appuyer les cadres opérationnels sous‐régionaux de lutte anti‐braconnage ;
  Rappellent que l’exploitation forestière illégale et les autres pratiques illégales d’exploitation des terres et des ressources naturelles menacent les forêts du bassin du Congo, affaiblissent l’état de droit et peuvent également constituer une source de conflits ;
2.  En ce qui concerne la contribution du secteur privé à la gestion durable des forêts et des autres ressources naturelles exploitées dans le bassin du Congo :
  Encouragent  le  secteur  privé  à  œuvrer  dans  la  transparence  et  à  participer  aux  initiatives d’encadrement  volontaire  des  bonnes  pratiques  qui  existent  dans  la  plupart  des  secteurs économiques impactant les forêts du bassin du Congo;
  Soulignent  que  le  développement  de  modèles  économiques  durables  par  le  secteur  privé nécessite des cadres politiques, juridiques et fiscaux clairs et stables, notamment en matière d’aménagement du territoire, et encouragent les pays d’Afrique centrale et leurs partenaires internationaux à œuvrer en ce sens ;
3. En ce qui concerne les efforts communs déployés dans le bassin du Congo pour lutter contre le changement climatique :
  Encouragent  la  coordination  et  la  cohérence  des  stratégies,  des  programmes  d’appui  et  des mécanismes de financement, selon les cas, dans les pays du Bassin du Congo, notamment au niveau du processus REDD+ (Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation), de la formulation des CDN (Contributions Déterminées au niveau National, dans le cadre de l’Accord de Paris), et de la mise en œuvre du défi de Bonn (restauration des paysages forestiers) ;
  Mettent  en  exergue  le  rôle  clé  des  tourbières  du  bassin  du  Congo  dans  les  stratégies d’atténuation et d’adaptation, et appellent à l’adoption d’approches pour leur gestion durable;
4.  En ce qui concerne la contribution de la recherche scientifique et des institutions de formation à la conservation et à la gestion durable des forêts du bassin du Congo :
  Se réjouissent de la diversité des initiatives de recherche visant à améliorer les connaissances sur les  dynamiques  biologiques  et  environnementales  qui  conditionnent  le  maintien  et  le
renouvellement des ressources naturelles des forêts du Bassin du Congo ; notamment en ce qui  concerne la contribution de ces forêts aux efforts d’atténuation du changement climatique ;
  Apprécient et encouragent les efforts communs des organismes de recherche et des institutions de formation des pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique visant à avoir recours à une stratégie commune  et  à  mettre  en  place  un  réseau  international  spécifiquement  dédié aux études interdisciplinaires sur la valorisation et la préservation des ressources naturelles des forêts du Bassin du Congo.

La Réunion du Conseil du PFBC mobilise à Brazzaville (Congo)

La feuille de route de la Facilitation du Royaume de Belgique du PFBC adoptée, la gouvernance du PFBC axée sur les résultats du PFBC en marche avec le rapport soutenu des leaders des collèges du PFBC, la 4e Réunion du Conseil du PFBC consolide les acquis, crédibilise la réforme de la gouvernance et prépare activement la 18e Réunion des Parties du PFBC qui aura lieu à Bruxelles les 27 et 28 novembre 2018.

C’est à Brazzaville (Congo) que s’est tenue, le 1er juin 2018, la quatrième Réunion du Conseil du PFBC.  La Réunion du Conseil du PFBC a été présidée par le Ministre d’État François-Xavier de Donnea, Facilitateur du Royaume de Belgique du PFBC et rehaussée par la présence de :

  • Son Excellence Monsieur Henri Djombo, Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Président sortant du Comité Technique de l’Union Africaine sur la Faune, l’Environnement, et l’Agriculture ;
  • Son Excellence Madame Francine Tumushime, Ministre des Terres et des Forêts, Rwanda, Présidente en Exercice de la COMIFAC, Représenté par son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Jean Baptiste Habialimana, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire ‎de la République du Rwanda en République du Congo et des Pays CEMAC ;
  • Son Excellence Madame Rosalie Matondo, Ministre de l’Économie Forestière de la République du Congo ;
  • Son Excellence Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordinatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo ;
  • Son Excellence Madame Marie Thérèse Chantal MFOULA, Secrétaire Général Adjoint de la CEEAC.

Y ont également pris part activement une cinquantaine de participants représentants les sept collèges qui constituent le PFBC à savoir :

  • Collège régional du PFBC : CEEAC, COMIFAC et le Congo
  • Collège de la société civile du PFBC : CEFDHAC-CPR et Community Rights Network (CRN)
  • Collège des ONG internationales du PFBC : AWF et WWF
  • Collège du secteur privé du PFBC : ATIBT, TFT
  • Collège des bailleurs de fonds du PFBC : UE et US
  • Collège scientifique et académique du PFBC : CIRAD, ACCBFP/UCLA
  • Collège des acteurs multilatéraux du PFBC : FAO et GVTC.
  • La réunion a rassemblé une quarantaine de participants, entre autres la participation du collège régional du PFBC et une importante délégation de la République du Congo.

 

Le programme de la quatrième Réunion du Conseil du PFBC comprenait la présentation du Fonds Bleu et du Fonds pour l’Économie Verte, la présentation des activités du Ministère de l’Economie Forestière, celle de la Feuille de route, du plan d’action 2018 de la Facilitation belge du PFBC et l’état de mise en œuvre de la gouvernance du PFBC. Ensuite, la parole a été donnée à chaque collège du PFBC pour présenter l’état des lieux du Collège (actualités), et les perspectives ou activités envisagées par le collège. L’accent a été mis sur le Collège Régional.

À l’issue de travaux intenses, les participants se sont accordés sur la feuille de route de la Facilitation du Royaume de Belgique du PFBC et ont notamment consolidés l’approche transfrontalière pour l’organisation des réunions dans trois paysages transfrontaliers d’Afrique centrale et le cadrage des priorités 2019 du PFBC.

Consulter les photos de la 4e Réunion du Conseil du PFBC

Télécharger les discours des officiels:

-Facilitateur-Mot-bienvenue-Conseil-PFBC.pdf (28.8 Ko)

-CEEAC-Final allocution SGA DIPEM PFBC 18 à Brazzaville.pdf (1.8 Mo)

COMIFAC-Discours president comifac 4e conseil pfbc_1er juin 2018.pdf (135.5 Ko)

-Matondo-DISCOURS MEF (PFBC) 01.06.18 Version amendée.pdf (63.2 Ko)

-Soudan-ALLOCUTION-MADAME-ASN.pdf (115.8 Ko)

Télécharger: le Discours d’ouverture de la 4e Réunion du Conseil du PFBC – 1er juin 2018 – Congo Brazzaville

Discours d’ouverture de la 4e Réunion du Conseil du PFBC – 1er juin 2018 – Congo Brazzaville.pdf (47.7 Ko)

Télécharger les contributions des collèges du PFBC lors de la 4è Réunion du Conseil du PFBC :

College 2-communication délivrée par le collège de la société civile lors du 4ème conseil du PFBC.pdf (138.6 Ko)

Collège 3-ONG-Internationale.pdf (105.4 Ko)

Collège 4-TFT -ATIBT _Contribution Collège Secteur Privé.pdf (270.9 Ko)

College 5 – Bailleurs.pdf (96.4 Ko)

Collège 6-scientifique.pdf (177.9 Ko)

College7-joint statement _FAO_GVTC.pdf (134.1 Ko)

Consulter la documentation du Conseil du PFBC

-Kits des participants à la 4ième Réunion du Conseil du PFBC.pdf (283.7 Ko)

Consulter les présentations du Ministère de l’Économie Forestière

-Congo-SECTEUR FAUNE ET AIRES PROTEGEES.pdf (9.3 Mo)

-MEF-Secteur Eau.pdf (4.7 Mo)

-Présentation Congo-MEF-Secteur-Foret.pdf (18.6 Mo)

 

 

Entrée diplomatique et politique réussie du Ministre d’Etat François-Xavier de Donnea, Facilitateur du Royaume de la Belgique du PFBC

Du 19 au 20 avril 2018, le Ministre d’Etat François-Xavier de Donnea, Facilitateur du PFBC a effectué une mission à Yaoundé la capitale politique du Cameroun. Le Facilitateur a rencontré successivement le Ministre Jules Doert Ndongo, Ministre des Forêts et de la Faune (MINFOF), le Ministre HELE PIERRE, Ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED) et le Ministre Joseph Beti Assomo, Ministre Délégué en charge de la Défense (MINDEF).Entre autres au programme de cette importante mission, une table ronde des Chefs de Missions des partenaires du PFBC, une visite du Facilitateur au Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, des réunions avec les partenaires techniques et les représentants des différents collèges du PFBC au tour de la nouvelle vision et orientation stratégique de la Feuille de route de la Facilitation du Royaume de la Belgique du PFBC.François-Xavier de Donnea  a présenté sa feuille de route 2018-2019. Celle-ci a remporté l’adhésion sans réserve des politiques et sur les deux axes d’intervention du Facilitateur : Relever le niveau d’appropriation politique de haut niveau du PFBC (réunion des parties à Bruxelles) et promouvoir une approche transfrontalière restreinte (quelques pays y compris pays non membres avec une capacité de « nuisance ») et de haut niveau (N’djamena en octobre ou janvier 2019 et Tridom au cours de 2019).L’annonce de la Réunion des Parties du PFBC à Bruxelles a été favorablement accueillie par l’ensemble des Parties.

En ce qui concerne la réunion de haut niveau du Tchad, la COMIFAC,  l’OCFSA et les partenaires ciblés seront invités à y réfléchir pour plus de propositions pouvant mener à des actions concrètes. De plus seront invités en sus des pays COMIFAC : Tchad, RCA, RDC et Cameroun, les pays frontaliers ayant une influence dans les parcs/réserves.

Les parties ont aussi demandé à ce que la Facilitation s’implique dans la clarification du paysage institutionnel sous régionale et en sus à faciliter une transparence ou meilleure cartographie des interventions des partenaires.

On retiendra de cette rencontre :

« Qu’il y a consensus sur la nature du problème, sur l’urgence d’agir, c’est l’objet des conférences et demeure utile pour construire la conscience collective. Il a lieu maintenant de déterminer comment faire ?»

« Qu’il y a urgence de réduire le gap entre conservations et le développement des communautés riveraines des parcs. Il y a urgence d’investir dans les zones qui entourent des parcs pour offrir des alternatives aux communautés riveraines et ainsi pour réduire la pression sur les parcs. Pour réussir la conservation des forêts, il faut investir dans les communautés riveraines. Le Partenariat public privé pourrait être un instrument nécessaire à l’exemple du projet de construction d’une centrale hydroelectrique dans les Virunga ou encore l’engagement du Génie Militaire dans la construction des infrastructures. Désamorcer les prédations locales n’est possible qu’en investissant dans les parcs afin que ces sites ne soient pas gérés comme des Zoos…

Durant sa mission, le Facilitateur du PFBC a rencontré successivement le Ministre Jules Doert Ndongo, Ministre des Forêts et de la Faune (MINFOF), le Ministre HELE PIERRE, Ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED) et le Ministre Joseph Beti Assomo, Ministre Délégué en charge de la Défense (MINDEF).

Voir toutes les photos ici

 

 

F-X. de Donnea est nommé facilitateur du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo en 2018‐2019

Depuis le 1er mars 2018, la Belgique  assure la facilitation du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo en 2018‐2019, en remplacement de l’Union européenne.

Le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) a pour objet de promouvoir la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo.

Le PFBC a été lancé par Colin Powell, ancien Secrétaire d’État des Etats-Unis,  lors du Sommet Mondial sur le Développement Durable à Johannesburg en 2002, comme partenariat non-contraignant enregistré auprès de la Commission pour le Développement Durable des Nations Unies.

C’est François-Xavier de Donnea qui a été désigné par le Ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, pour assurer la fonction de Facilitateur durant ces deux années.

« Il est essentiel, pour la Belgique et pour les autres partenaires du PFBC, d’appuyer les efforts que les pays d’Afrique centrale s’efforcent de mettre en œuvre pour exploiter durablement leurs ressources naturelles » a-t-il notamment déclaré.

Une des priorités retenues pour l’année 2018 concerne la lutte contre les trafics illégaux des espèces sauvages. « Les réseaux de braconnage organisé ont des impacts destructeurs, notamment sur certaines espèces emblématiques et menacées comme les éléphants. Ils déstabilisent les cadres de vie des populations locales et constituent des menaces majeures pour la sécurité dans certaines régions transfrontalières du bassin du Congo. Des réponses concertées sont aujourd’hui nécessaires et urgentes, et le PFBC offre un cadre pour les élaborer » a ajouté François-Xavier de Donnea.
Une feuille de route de la facilitation belge est en cours en finalisation.

Lire le communiqué de presse

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