La réserve naturelle La Garamba accueille ses premiers touristes depuis 1995.
Du 7 au 11 avril, François-Xavier de Donnea, Président de la Garamba, a accueilli le premier groupe de touristes à visiter la réserve depuis 1995. Outre le parc national, ils ont pu découvrir les villes avoisinantes Dungu et Faradje (Haut Uele).
Les 11 Belges étaient conduits par Patrick Masselis, un industriel spécialiste de l’histoire du Congo.
L’ambassadeur de Belgique à Kinshasa s’était joint à eux. Le groupe a été accueilli par les autorités du territoire de Dungu : le chef coutumier et l’administratrice du territoire. Ils ont visité le Château de Dungu construit par un Belge dans les années 1930 ainsi que la ville de Faradje et le parc de la Garamba.
Cette visite est l’amorce d’une relance du tourisme dans le Haut Uele et dans le parc de la Garamba où la sécurité a été rétablie.
Les premiers touristes de retour dans le Haut Uele devant le châteauAvec le Chef coutumier ConstantM MasselisLe pont construit avant 1960Vue de la rivière Dungu dans le parc
Une visite que n’a pas manqué de relayer la presse :
JUBA 21 janvier 2022 – François-Xavier de Donnea s’est rendu dans la capitale du Sud Soudan pour s’y entretenir avec le vice-président de la République, M. James Wani Igga ainsi qu’avec le ministre de la Conservation de la Faune sauvage et du Tourisme, M. Rizik Hassan (photo), pour y plaider pour une coopération étroite entre les parcs limitrophes de la Garamba (RDC) et de Lantoto (Sud Soudan).
En effet, les deux parcs sont confrontés aux mêmes menaces d’envahissement et de braconnage par des pasteurs venant du Sahel et du Darfour. Pour F-X. de Donnea une approche commune de ces questions serait des plus constructive.
Les autorités sud soudanaises ont marqué leur accord sur une rencontre à Kinshasa avec leurs homologues congolais en vue de mettre au point un accord de coopération entre parcs limitrophes. (Ph. vue de Juba)
François-Xavier de Donnea se trouvait dans le Haut-Uele (RDC) en ce début 2022 pour présider le Conseil d’Administration du Parc National de la Garamba. A l’invitation du Gouverneur de la Province, M. Christophe Nangaa, il a pu visiter divers projets routiers et piscicoles de la province, ainsi que le site de Bafwabaka. Il s’agit d’une bâtisse imposante noyée dans la nature, construite en 1930 par des missionnaires belges.
Actuellement en rénovation, le lieu est un site de pèlerinage et à terme devrait s’inscrire dans les parcours touristiques de la région. C’est en tout cas ce cas estimé François-Xavier de Donnea qui s’est dit extrêmement impressionné par la plus grande construction du genre qu’il ait jamais contemplée.
« Ce sont des travailleurs congolais qui ont construit tout ceci. C’est un élément important du patrimoine architectural du Haut-Uele ».
« On ne peut plus gérer les aires naturelles comme des parcs zoologiques »
Du 5 au 7 mai 2021, François-Xavier de Donnea, président du Parc de la Garamba (NE de la RDC) et administrateur du parc des Virunga, s’est rendu à Kinshasa pour y rencontrer des ministres du nouveau gouvernement et avoir des entretiens au Parlement et à la présidence de la République. Le but de ces entrevues était d’informer ces personnalités de l’évolution de la situation dans les deux parcs, notamment sur le plan de la sécurité, de la lutte anti-braconnage et de l’état d’avancement des projets socio-économiques au bénéfice des communautés riveraines.
François-Xavier de Donnea, qui était accompagné d’Emmanuel de Merode, le Directeur du Parc des Virunga a notamment abordé avec la vice-première ministre, chargée de l’Environnement, Mme Ève Bazaiba, l’insécurité que connaissent ces aires protégées, tout en insistant sur le fait que les gardes des parcs, en collaboration avec les Forces armées de la RDC, luttaient contre les groupes armés qui créent l’insécurité dans ces parcs et parvenaient, dans une certaine mesure, à atténuer sensiblement leurs actions.
La délégation a aussi rencontré le vice-premier ministre, chargé des Affaires étrangères, M. Christophe Lutundula, ainsi que le ministre de l’Hydraulique et de l’Electricité, M. Mwembe. François-Xavier de Donnea et Emmanuel de Merode ont aussi été reçus par le président de l’Assemblée nationale, M. Christophe Mboso et par les Commissions de l’Environnement de la Chambre et du Sénat.
Regarder l’interview de F-X. de Donnea (à sa g. M. Nzekuye, Vice-Président de la Commission de l’Environnement).
Des terroristes aux portes des Virunga A la présidence, ils rencontrèrent M. François Beya, conseiller spécial du président pour la Sécurité pour discuter plus spécifiquement de l’insécurité croissante autour du parc des Virunga, qui est notamment menacé au Nord, dans la région du Ruwenzori, par le groupe terroriste ADF.
« Les parcs sont des facteurs importants de sécurisation des populations riveraines. »
Rechercher un accord avec le Soudan François=Xavier de Donnea a également abordé avec lui le renforcement du contrôle de la frontière RDC-Ouganda sur le lac Édouard et la nécessité de conclure un accord de cooperation RDC-Sud Soudan pour une gestion coordonnée des parcs limitrophes de la Garamba (RDC) et de Lantoto (Sud Soudan). Ces deux dernières questions furent également abordées avec les ministres des Affaires étrangères et de l’Environnement.
François-Xavier de Donnea, Emmanuel de Merode et le ministre-conseiller Terrijn de l’ambassade de Belgique, reçus par la Commission de l’Environnement de l’Assemblée nationale de la RDC.
« Le parc de la Garamba est un rempart à la frontière du sud Soudan contre les incursions de groupes armés ».
Des entretiens se sont également tenus avec la Représentante spéciale du Secrétaire général des NU et cheffe de la Monusco, Mme Keita, l’ambassadeur des Etats-Unis, M. Hammer, l’ambassadeur de l’UE, M. Jean-Marc Châtaigner et l’ambassadeur de Norvège, M. Oyslebø, chez l’ambassadeur de Belgique, M. Johan Indekeu. L’insécurité au Nord-Kivu fut au centre des conversations.
Extrait de presse Nord-Kivu : L’Autorité de Régulation de l’Energie satisfaite de l’impact social de l’électricité distribuée par la Fondation Virunga
La directrice générale de l’Autorité de Régulation de l’Energie (ARE) Sandrine Mubenga a une une seance de travail le mercredi 5 mai 2021, avec les dirigeants de la fondation Virunga qui distribue de l’électricité au profit de la population de Goma, de Rutshuru et de Lubero, dans la province du Nord-Kivu.
Au terme de l’audience, le numéro un de l’ARE s’est dite satisfaite de l’impact social de l’électricité distribuée par la fondation Virunga qui, a-t-elle dit, crée de l’emploi et de la richesse dans cette partie de la RDC.
« Ça fait un plaisir de rencontrer des dirigeants de la fondation Virunga qui est un opérateur important de Goma. Ce qui m’a le plus marquée, c’est l’impact social. Le nombre d’emplois créés et le fait que les populations qui n’ont pas beaucoup de moyens puissent s’acheter de l’électricité à travers ce qui est fait par la fondation du parc de Virunga« , a-t-elle déclaré.
Elle a estimé nécessaire de multiplier l’exemple de la fondation Virunga qui vent de l’électricité à la population en mode prépayé pour 2 dollars le mois.
Constituée de François Xavier, admistrateur de la la fondation Virunga, d’Emmanuel de Morode du parc de Virunga et d’Ephrem Balole, administrateur délégué de Virunga Énergie, la délégation a échangé avec Sandrine Mubenga sur la distribution de l’électricité au profit de la population de la ville de Goma et à celle des territoires de Rutshuru et de Lubero.
« Nous fournissons environ presque 12.000 ménages et un millier de PME dans la région Rutshuru-Goma. Nous avons profité de cette occasion pour régler quelques petits problèmes admnistrifs qui subsistent« , a-t-il indiqué.
Selon François Xavier, la centrale qui dessert Goma et Rutshuru a une capacité de 14 MW. Même capacité pour celle de Lubero. Il souligne que sa fondation envisage construire à partir de la fin de l’année prochaine une autre centrale de 15 MW à proximité.
François Xavier a par ailleurs affirmé que cette réunion de travail a aussi été l’occasion pour sa délégation d’annoncer à la DG de l’ARE, Sandrine Mubenga, la mise en activité imminente de la centrale de Luviro, près de Lubero, à l’Ouest du parc des Virunga. (7sur7.cd)
Du 5 au 11 juin 2021, François-Xavier de Donnea s'est rendu en République Démocratique du Congo pour présider le conseil d’administration du parc de la Garamba situé à Nagero dans le Haut Uele.
Comme Président du Conseil d'administration du Parc, F-X. de Donnea a aussi assisté à la Cérémonie d’inauguration de la Centrale électrique solaire financée par le parc dans la ville de Tadu, à la lisière du parc de la Garamba.
Tout comme dans les Virunga, la volonté est ici de faire du parc un acteur majeur de développement des populations environnantes afin que celles-ci le protègent, le respectent.
François-Xavier de Donnea a en outre eu l'occasion de visiter différents autres projets soutenus par le parc et fait quelques belles rencontres.
Cérémonie d’inauguration de la centrale électrique solaire à Tadu.
A Tadu.
Apiculteurs dans une miellerie soutenue par le parc de la Garamba
Avec le médecin-chef Diyo et ses infirmiers devant l’hôpital du parc à Nagero.
Accueil par les femmes des eco-gardiens
Paysage de la Garamba
Shamari (91 ans), le cornac du dernier éléphant domestiqué autour du parc, Kiko, mort en 2008.
C’est le 31/12/19 que s’est achevé le mandat de Facilitateur des Forêts du Bassin du Congo que François-Xavier de Donnea exerçait depuis 2018.
Il a transmis le flambeau à l’Allemagne en la personne du dr. Christian Ruck, ancien député allemand ayant aussi travaillé pour la Coopération allemande au Cameroun et en Tanzanie, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée à Douala le 19 décembre. Celui-ci assumera la Facilitation du PFBC en 2020-21. (photo: en compagnie du Ministre des forêts et de la faune du Cameroun, Président en exercice de la Commission pour les forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), Jules Doret Ndongo)
Ces 16 et 17 décembre 2019, se tenait à Douala la ‘REUNION DES EXPERTS POUR LE SUIVI DE LA CONFERENCE DE N’DJAMENA’ (voir le programme).
Pour mémoire celle-ci avait pour but d’élaborer une stratégie pour la lutte contre le braconnage et autres activités criminelles transfrontalières dans la sous-région comprenant le Cameroun, le Niger, la RCA, la RDC, le Soudan, le Sud-Soudan et le Tchad. Ils furent assistés par de nombreux experts.
François-Xavier de Donnea, Facilitateur du PFBC, a prononcé le discours suivant :
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amies, chers Amis.
Permettez-moi de vous saluer tous très cordialement en ce début de la réunion des experts pour le suivi de la Conférence qui ses tenue à N’Djamena du 23 au 25 janvier dernier.
Je tiens à remercier tout particulièrement pour leur présence ici ce matin Leurs Excellences Monsieur le Ministre Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun et président en exercice de la COMIFAC, ainsi que Madame la Ministre Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière de la République du Congo et présidente en exercice de l’OCFSA. Mes remerciements s’adressent également à la Secrétaire Générale adjointe de la CEEAC, Madame Mfoula, aux Secrétaires Exécutifs de la COMIFAC, Monsieur Ngoye et de l’OCFSA, Monsieur Linjuom.
Je remercie également Son Excellence le Président de la République du Cameroun et son gouvernement qui ont autorisé l’organisation de cette réunion à Douala et ont veillé à sa bonne organisation.
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
La Conférence internationale de N’Djamena a réuni des ministres en charge de la défense, de la sécurité et des aires protégées pour élaborer une stratégie pour la lutte contre le braconnage et autres activités criminelles transfrontalières dans la sous-région comprenant le Cameroun, le Niger, la RCA, la RDC, le Soudan, le Sud-Soudan et le Tchad. Ils furent assistés par de nombreux experts.
A l’issue des travaux, les ministres et les représentants des Etats adoptèrent la Déclaration de N’Djamena « sur la nécessité d’orienter les dynamiques régionales de transhumance par une meilleure prise en compte des enjeux de sécurité, de gestion de la faune et de dégradation croissante des écosystèmes suite aux changements climatiques » .
Cette importante Déclaration fait date. D’une part parce qu’elle est le fruit de travaux réunissant pour la première fois des ministres et experts « verts » et des ministres et experts de la défense et de la sécurité intérieure ; d’autre part, parce qu’elle définit la stratégie à mettre en œuvre au niveau de la sous-région pour encadrer les transhumances et neutraliser les groupes armés transfrontaliers qui se livrent au braconnage et s’attaquent aux populations.
Depuis janvier dernier, deux initiatives importantes ont vu le jour dans la ligne de la Déclaration de N’Djamena.
Le 30 octobre dernier, le ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun a signé le Protocole Spécifique de Lutte Anti-Braconnage relatif à l’Accord de Coopération Tripartite Cameroun-RCA-Tchad et le protocole Spécifique Ecodéveloppement relatif à l’Accord de Coopération Binational BSB Yamoussa Cameroun-Tchad.
Les 17 et 18 mai derniers des délégations de la RDC et du Sud Soudan se sont rencontrées sous ma présidence au QG du parc de la Garamba à Nagero (Haut Uele) pour identifier les collaborations souhaitables en matière de lutte anti-braconnage entre les parcs limitrophes de Lantoto et de la Garamba. Des contacts entre les dirigeants des deux parcs préparent une seconde réunion au printemps à Kinshasa. Elle devra déboucher sur la conclusion d’un accord de coopération entre les deux pays.
Début novembre, je me suis rendu à la réserve de Chinko en RCA. J’y ai eu des entretiens avec le ministre des Forêts de la RCA et avec la direction de la réserve sur la problématique de la transhumance dans la région. Je me suis rendu au cours du même voyage en Haut Uele. Les tensions avec les Mbororos y sont vives. Je suis revenu de ces deux visites avec la conviction que les flux croissants de transhumance sont de moins en moins soutenables, tant du point environnemental qu’humain. Les tensions entre transhumants et sédentaires risquent d’être de plus en plus violentes, tant le long des parcours des troupeaux, que dans les zones de pâturage. Les écosystèmes de ces zones risquent de subir des dégâts de plus en plus importants et irréversibles.
A l’avenir il faudra donc non seulement œuvrer à l’encadrement des transhumants, mais aussi à la régulation de la taille des troupeaux dans les pays d’origine. Il y va de l’intérêt de tous et notamment des propriétaires de troupeaux. Si ceux-ci continuent à croître, le risque sera de plus en plus grand de les voir attaqués, sinon massacrés.
Je pense donc qu’il est urgent que les Chefs d’Etat de la sous-région se réunissent pour prendre des mesures permettant de réguler la taille des troupeaux, afin que la transhumance reste soutenable tant pour les couloirs de transit, que pour les régions de pâturages. Eux seuls pourront régler ce problème, vu le poids politique et économique des grands propriétaires de troupeaux.
Ceci dit, Mesdames et Messieurs, je vous souhaite des débats féconds. Votre travail est compliqué, car vous devez proposer des solutions opérationnelles et diplomatiques à des problèmes complexes et politiquement sensibles..
Ces 3 et 4 décembre 2019 se tenait à Bruxelles la ‘One World One Health Conference on wildlife trade’.
Organisée conjointement par le Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement et la Plate-forme belge pour la biodiversité, cette conférence s’est penchée sur les impacts du commerce des espèces sauvages aux niveaux mondial et local.
Compte tenu de l’ampleur du problème, la conférence s’est concentrée sur deux domaines spécifiques en Belgique:
– le commerce de la viande de brousse
– le commerce des reptiles exotiques et des amphibiens.
Francois-Xavier de Donnea a ouvert les débats par ces mots :
MESSAGE OF INTRODUCTION OF THE CONFERENCE « DEAD OR ALIVE : TOWARDS A SUSTAINABLE WILDLIFE TRADE ».
François-Xavier de DONNEA
Minister of State
Chairman of the Federal Council for Sustainable Development,
Ladies and Gentlemen,
Several recent articles in the press and on Internet emphasize that the poaching of animals to produce bushmeat is exploding in Africa because of the growing demand for bushmeat in African cities and in Europe.
Bushmeat has always been an important source of proteins for the people living in and around the forests. For millennia the hunt for bushmeat was sustainable and didn’t threaten the survival of any species.
This is no longer true today. The hunt and trade of bushmeat have become commercial to supply the fast growing African cities and European consumers looking for exotic « delicatessen ».
According to Center for International Forestry Research or CIFOR, in the Congo Basin alone the produced bushmeat could amount to more than 10 million tons per year. This is more than the total production of bovine meat in Europe ! Of course this figure is an order of magnitude. It is difficult to quantify informal and largely illegal trade flows.
If the current trend goes on, the forests of the Congo Basin will be empty of their animals within a few decennia.
This is a very frightening perspective, as well for the food security of forest peoples, as for the dynamism of the forest ecosystems.
The illegal domestic and international bushmeat trade is extremely profitable. It amounts to hundreds of millions of euros each year. Hence the fight against it is a very difficult task.
Nevertheless, the international Community shoud intensify its fight against this deadly trade. Belgium should make a particular effort to reduce the traffic of illegal bushmeat passing through Brussels Airport.
Being a Belgian citizen, I am ashamed when I read that up to 120 tons of bushmeat might pass through our airport every year.
This is a big shame. It affects the credibility of my country concerning its dedication in the fight for saving the biodiversity. Our government should require the airlines serving Brussels from Africa to check the freight and luggages they carry to detect illegal meat. This could easily be done by using dogs. Upon arrival in Brussels, a second check should also be performed by our customs officers using the same method. I think that in particular Brussels Airlines should make a special effort to check the freight and luggages for bushmeat. As far as I know it does not exert any such control for the time being at its African destinations. Other airlines, such as Ethiopian Airlines and Rwandair should be submitted to the same requirement.
But the Belgian municipalities hosting restaurants and shops likely to sell bushmeat should also regularly control them. Illegally imported bushmeat may spread deseases. Their sellers pose a threat to the public salubrity. The mayors have the power to close unhealthy shops and restaurants for a maximum of three months. Closing shops guilty of selling illegal bushmeat would give a strong signal to all parties involved in its trafficking. Penal sanctions for convicted traffickers and sellers should also be increased.
Ladies ans Gentlemen,
This conference comes just in time. I congratulate its organizers. Its programme addresses all the major issues of the supply and demand of bushmeat and of its illegal domestic and international trade. I am sure that your work will help strengthen the fight against a traffic that threatens the food security of millions in Africa, the health of many consumers in Europe and the survival of important forest ecosystems. This fight should be merciless.
I wish you a very fruitful conference
Thank you for your attention
François-Xavier de Donnea a participé au Forum international sur les chaînes d’approvisionnement vertes des produits de l’industrie forestière organisé à Shanghai du 20 au 24 octobre 2019.
L’événement était co-organisé par des partenaires chinois et internationaux: la Global Green Supply Chain chinoise (GGSC) et l’Association technique internationale des Bois tropicaux (ATIBT).
Facilitateur du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, il a pris la parole lors de la session sur « le rôle de l’industrie du bois pour le changement climatique et le développement » et fut modérateur lors de la session « state and future of the Congo Basin Forests ».
Les partenaires chinois prennent conscience de l’importance de la gestion durable des forêts, pour éviter un épuisement précoce de ressources financièrement rentables
Seul un faible pourcentage des ressources forestières sont exploitées durablement. La biodiversité des forêts est touchée. La Chine absorbe environ 70 % des exportations de bois d’Afrique centrale (CEEAC). Cependant, aucune organisation publique ou privée chinoise ne fait partie des organisations internationales (ATIBT et PFBC).
La tenue du Forum à Shanghai avait donc pour but d’associer les principaux importateurs de bois et forestiers chinois aux efforts de l’ATIBT et du PFBC pour généraliser l’usage de codes de bonne conduite par les entreprises chinoises, actives notamment en Afrique centrale.
François-Xavier de Donnea a encouragé les partenaires chinois à rejoindre le PFBC. En avril dernier, il avait déjà eu l’occasion de présenter cet organisme et l’intérêt que la Chine aurait à le rejoindre, à différents partenaires chinois rencontrés à Pékin en marge du deuxième forum de la Belt and Road Initiative.
Du 11 au 14 juin 2019, François-Xavier de Donnea a présidé le Conseil directeur du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo à Malabo (Guinée équatoriale).
Le 12 juin s’est tenu le Dialogue Politique de Haut Niveau entre les membres du Collège Régional du PFBC (États membres, COMIFAC et CEEAC) et les partenaires techniques et financiers membres du Collège des bailleurs du PFBC.
Il avait pour objectif l’amélioration de la collaboration notamment en ce qui concerne l’identification et la programmation des efforts qu’ils mettent en œuvre pour améliorer la gestion, la conservation et la valorisation des forêts du bassin du Congo.
Au cours des débats, les pays et organisations membres du Collège Régional du PFBC ont relevé des orientations stratégiques complémentaires, entre autres :
– placer l’objectif du développement des populations riveraines des zones forestières au centre des préoccupations et des stratégies de gestion durable et de conservation des forêts du Bassin du Congo ;
– placer le développement de chaînes de valeurs basées sur la valorisation durable des ressources naturelles au centre des priorités programmatiques des financements futurs.