Fin de la Présidence du CFDD pour F-X. de Donnea

Le 30 juin dernier, le mandat de François-Xavier de Donnea en tant que Président du Conseil Fédéral du Développement Durable a pris fin.

Le Ministre d’Etat aura présidé le Conseil d’octobre 2018 à juin 2023.

Dans la lettre de remerciements (voir annexe) que lui a adressée Mme Zakia Khattabi à l’occasion de son départ, la ministre du climat, de l’environnement, du Développement durable et du Green Deal souligne notamment :

François-Xavier de Donnea continuera à s’investir dans les projets de protection de la nature et de développement durable, notamment en tant que Président du parc de la Garamba et Administrateur du Parc des Virunga en République démocratique du Congo.

Lire la lettre :

Passation de pouvoir

Le 3 décembre 2018, François-Xavier de Donnea a présidé pour la dernière fois la semaine africaine du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, à Banjul en Gambie. Une instance qu’il présidait depuis 1999.

Cette 34è réunion, a été l’occasion d’une petite cérémonie de passation de pouvoir entre François-Xavier de Donnea et son successeur à la tête du Club,  le Dr. Ibrahim Mayaki, ancien premier ministre du Niger et actuellement Secrétaire Exécutif de l’Agence du NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique de l’Union africaine).

 

 

La Déclaration de Bruxelles ; un engagement pour une gestion durable des forêts du Bassin du Congo

A l’initiative de François-Xavier de Donnea, Facilitateur, la 18è Réunion des Parties du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo s’est déroulée à Bruxelles, les 27 et 28 novembre dernier, en présence de S.A.R. la Princesse Esmeralda de Belgique et du Premier Ministre, Charles Michel.

Représentant les milieux scientifiques, académiques, politiques, les Institutions internationales, les ONG, la société civile des zones concernées et les médias, plus de 450 personnes participèrent aux différents ateliers et à la séance plénière.

Le thème de cette rencontre se focalisait sur ‘L’avenir durable pour les forêts du Bassin du Congo, leurs habitants, leur faune et leur flore’. Outre la qualité et la richesse des échanges, la 18è Réunion des Parties du PFBC a permis de déterminer des engagements importants pour le futur de cette région, engagements coulés dans ‘La Déclaration de Bruxelles’ (Lire le reportage paru dans Afrique Environnement Plus).

Déclaration de Bruxelles
18è Réunion des parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo

Les pays et organisations membres du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, réunis à Bruxelles dans le cadre de la 18è réunion des Parties, auxquels s’associent les participants au dialogue politique de haut niveau organisé à cette occasion par la facilitation belge du PFBC :

A.  Rappellent que les forêts du Bassin du Congo, qui forment le second massif forestier tropical de la planète  et  s’étendent  sur  deux  millions de km2,  sont  le  cadre  de  vie  de  trente  millions  de personnes, constituent un pôle de biodiversité unique au monde, contribuent aux efforts globaux
en vue de l’atténuation du changement climatique et représentent un réservoir de ressources renouvelables pour le développement durable des pays d’Afrique centrale;
B.  Estiment que, gérées durablement en tant que ressources renouvelables, notamment dans les aires  protégées,  ces  forêts  sont  à  même  de  constituer  un  formidable  vecteur  de  croissance économique  et  de  création  de  richesses  pour  les  populations  actuelles  et  futures  des  pays d’Afrique centrale ;
C.  Soulignent  que  la  mise  en  œuvre  de  cadres  de gouvernance  efficaces,  impliquant  une participation active de la société civile, des peuples autochtones, des communautés locales, des femmes et des jeunes, est nécessaire pour protéger le potentiel des forêts du bassin du Congo et pour  empêcher  un  appauvrissement  irrémédiable  de  leur  biodiversité  abondante  et exceptionnelle;
D. Réaffirment leur engagement permanent à œuvrer à la conservation et à la gestion durable des forêts du bassin du Congo, de la riche biodiversité qu’elles abritent, et de leur potentiel pour améliorer les conditions et les modes de vie de toutes les populations qui, localement et à travers le monde, bénéficient de leurs ressources et de leurs services éco systémiques ;
E.  Réaffirment:
  L’importance  à  accorder  à  une  application  efficace  des  cadres  juridiques  et réglementaires nationaux, qui doivent constituer le principal pilier de gouvernance pour entretenir les valeurs économiques, biologiques et culturelles des ressources naturelles renouvelables des forêts du bassin du Congo ;
  Le rôle de la gestion durable des forêts dans le contexte des efforts globaux pour lutter contre le changement climatique ;
  L’importance  du  fonctionnement  efficace  des  organisations  régionales  dédiées  à  la conservation des forêts d’Afrique centrale et de leurs valeurs, et considèrent à cet égard les engagements pris par les Etats d’Afrique centrale dans la déclaration de Yaoundé (1999),  dans  le  traité  instituant  la  COMIFAC  (2005)  et  dans  la  décision  faisant  de  la COMIFAC un organisme spécialisé de la CEEAC (2007) ;
F.  Considèrent  que  les  partenariats  entre  pays  d’Afrique  centrale  et  avec  la  communauté internationale, en ce compris les financements, jouent un rôle essentiel dans les efforts que ces pays mettent en œuvre pour conserver et gérer durablement leurs ressources naturelles;
G. Considèrent  que  les  nombreuses  conventions  et  initiatives intergouvernementales, internationales  et/ou  régionales  consacrées  au  développement  durable  à  l’échelle  globale peuvent d’une part renforcer les efforts nationaux et les partenariats bilatéraux qui appuient la mise en œuvre de cadres de gouvernance propices à la gestion durable dans les forêts du Bassin du Congo ; et d’autre part contribuer à la réalisation des objectifs du développement durable ;

1.  En  ce  qui  concerne  les  efforts  de  conservation  et  de  gestion  durable  des  écosystèmes,  de  la biodiversité et des exceptionnelles ressources fauniques des forêts du Bassin du Congo :
  Notent que le Conseil de sécurité des Nations Unies a établi que le trafic d’espèces sauvages issues des forêts du Bassin du Congo alimente les conflits et menace la sécurité régionale et nationale. Le trafic des espèces sauvages et l’exploitation des ressources naturelles peuvent également financer des milices et des groupes armés ;
  Soulignent  l’importance  de  mettre  en  œuvre  des  efforts  intersectoriels  concertés  en  vue  de combattre  le  braconnage  transfrontalier  en  Afrique  centrale,  en  mobilisant  notamment  les Ministères chargés de l’Environnement et des Forêts, de la Défense, de l’Agriculture, ainsi que les Ministères de la Justice et de l’Intérieur ;
  Soulignent que les pays destinataires des trafics et les agences internationales (telles que la CITES) ont un rôle dans la mise en œuvre d’approches visant à améliorer la surveillance, à dissuader les trafics, et à appuyer les cadres opérationnels sous‐régionaux de lutte anti‐braconnage ;
  Rappellent que l’exploitation forestière illégale et les autres pratiques illégales d’exploitation des terres et des ressources naturelles menacent les forêts du bassin du Congo, affaiblissent l’état de droit et peuvent également constituer une source de conflits ;
2.  En ce qui concerne la contribution du secteur privé à la gestion durable des forêts et des autres ressources naturelles exploitées dans le bassin du Congo :
  Encouragent  le  secteur  privé  à  œuvrer  dans  la  transparence  et  à  participer  aux  initiatives d’encadrement  volontaire  des  bonnes  pratiques  qui  existent  dans  la  plupart  des  secteurs économiques impactant les forêts du bassin du Congo;
  Soulignent  que  le  développement  de  modèles  économiques  durables  par  le  secteur  privé nécessite des cadres politiques, juridiques et fiscaux clairs et stables, notamment en matière d’aménagement du territoire, et encouragent les pays d’Afrique centrale et leurs partenaires internationaux à œuvrer en ce sens ;
3. En ce qui concerne les efforts communs déployés dans le bassin du Congo pour lutter contre le changement climatique :
  Encouragent  la  coordination  et  la  cohérence  des  stratégies,  des  programmes  d’appui  et  des mécanismes de financement, selon les cas, dans les pays du Bassin du Congo, notamment au niveau du processus REDD+ (Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation), de la formulation des CDN (Contributions Déterminées au niveau National, dans le cadre de l’Accord de Paris), et de la mise en œuvre du défi de Bonn (restauration des paysages forestiers) ;
  Mettent  en  exergue  le  rôle  clé  des  tourbières  du  bassin  du  Congo  dans  les  stratégies d’atténuation et d’adaptation, et appellent à l’adoption d’approches pour leur gestion durable;
4.  En ce qui concerne la contribution de la recherche scientifique et des institutions de formation à la conservation et à la gestion durable des forêts du bassin du Congo :
  Se réjouissent de la diversité des initiatives de recherche visant à améliorer les connaissances sur les  dynamiques  biologiques  et  environnementales  qui  conditionnent  le  maintien  et  le
renouvellement des ressources naturelles des forêts du Bassin du Congo ; notamment en ce qui  concerne la contribution de ces forêts aux efforts d’atténuation du changement climatique ;
  Apprécient et encouragent les efforts communs des organismes de recherche et des institutions de formation des pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique visant à avoir recours à une stratégie commune  et  à  mettre  en  place  un  réseau  international  spécifiquement  dédié aux études interdisciplinaires sur la valorisation et la préservation des ressources naturelles des forêts du Bassin du Congo.

Apprentissage mutuel et partage des connaissances

En prélude à la Semaine du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest qui se tiendra à Banjul en Gambie du 3 au 8 décembre 2018, François-Xavier de Donnea qui quittera ses fonctions de Président après 10 années passées à la tête du CSAO, a publié l’éditorial suivant :

 

Notre rassemblement annuel est devenu un espace incontournable de dialogue et de concertation sur les enjeux alimentaires et nutritionnels pour les acteurs du développement au Sahel et en Afrique de l ́Ouest. Chaque année, la Semaine nous amène dans un pays di érent rassemblant quelque 300 participants. Je suis particulièrement fier de tenir cette édition 2018 dans « la nouvelle Gambie », un pays qui aspire à construire un État moderne, stable et responsable, fondé sur la démocratie, la bonne gouvernance, le respect des droits humains, la sécurité et la prospérité pour tous. 

Le renforcement de l’intégration régionale est particulièrement important pour un pays comme la Gambie qui est étroitement lié au Sénégal, la totalité de son territoire n’étant qu’à quelques kilomètres des 750 km de frontières partagées ; le commerce transfrontalier y est dynamique avec une population extrêmement mobile qui partage un patrimoine culturel commun.
Au cours des dix dernières années, j’ai eu le plaisir de participer à la plupart des événements du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, notamment les réunions biannuelles du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) ainsi que toutes les éditions de la Semaine. La Semaine m’a ainsi emmené à Bamako, Accra, Praia,
Ouagadougou, Abidjan, Milan, Bruxelles, Abuja, Cotonou et cette année à Banjul. Chacun de ces événements était unique à sa manière mais tous partageaient une caractéristique commune : un esprit positif d’ouverture, d’apprentissage mutuel et de partage. Nous savons tous combien il est parfois di icile de décloisonner nos
équipes, nos départements et nos organisations, sans parler des di icultés rencontrées lorsque l’on travaille dans di érents secteurs, éloignés géographiquement et parfois même en rivalité pour certains budgets. 

Sans confiance, nous ne partageons pas facilement nos expériences et nous sommes plus réticents à apprendre de celles d’autrui. Le premier pas pour développer cette confiance est d’apprendre à mieux se connaître. C’est pourquoi nous avons décidé d’insister une fois de plus sur l’apprentissage mutuel et le partage de l’information.
Tout au long de la Semaine, nous vous o rirons l’opportunité de mieux nous connaître et de découvrir les priorités de travail et les actions de nos Membres ainsi que des principales parties prenantes.
Mon mandat de président du Club touche à sa fin et cette année verra ma dernière Semaine du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. J’ai eu la satisfaction de voir sous ma présidence le Canada, le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA et l’Union européenne devenir Membres du Club, rejoignant l’Autriche, la Belgique, les États-Unis, la France,
le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suisse. Le Club s’appuie désormais sur une gouvernance partagée entre les organisations régionales et leurs partenaires. Ma priorité au cours de ces dix dernières années a toujours été de développer des passerelles entre l’Afrique de l’Ouest et le reste du monde et de faire en sorte que les
préoccupations de l’Afrique soient entendues sur la scène internationale. Je suis certain que le Club continuera à grandir et à remplir ses missions en tant que plateforme de dialogue sans équivalent dans le paysage international de développement. La Semaine o re une formidable opportunité pour échanger les informations,
approfondir le dialogue et développer la confiance entre les parties prenantes de la région.


Je vous invite à en tirer le meilleur.

 

Découvrez le nouveau site Internet de la Fondation Virunga

François-Xavier de Donnea, Président du Fonds Virunga Belgique, a le plaisir de vous présenter le tout nouveau site Internet de la Virunga Foundation, Fondation gestionnaire du Parc national des Virunga :

http://www.virunga.org/fr

Parcourez le sans attendre pour découvrir ce Parc grandiose, sa faune et sa flore uniques et pour tout savoir des efforts entrepris pour protéger les derniers gorilles de montagne.

Regardez aussi la vidéo dans laquelle Emmanuel de Merode, Directeur du Parc, présente l’Alliance Virunga et les projets de développement menés au profit des populations environnantes.

 

 

 

Réunion Restreinte du RPCA à Paris

A Paris, à l’OCDE, François-Xavier de Donnea a présidé la réunion de printemps du Réseau de Prévention des crises alimentaires en Afrique de l’Ouest.
A cette occasion il a prononcé le discours d’ouverture.

(lire) 

 

Il s’est également entretenu avec M. Assaid Gamar Sileck Ministre de la Production, de l’irrigation et de l’équipement du Tchad.

Comité Inter-états pour la Lutte contre la Sécheresse au Sahel

 

François-Xavier de Donnea s’est rendu ces 10 et 11 mars 2017 en tant que Président du CSAO (Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest) à Nouakchott (Mauritanie) pour participer à la réunion des ministres de tutelle du Comité Inter-états pour la Lutte contre la Sécheresse au Sahel.

A cette occasion il s’est également entretenu avec le ministre des Affaires étrangères de Mauritanie, le Dr. Isselkou Ould Ahmed Izid Bih.

 

 

 

 

La Fondation Virunga Belgique aide les veuves de rangers du Parc

François-Xavier de Donnea s’est rendu en République Démocratique du Congo dans le Parc National des Virunga où il a pu visiter l’atelier de couture des Veuves de rangers décédés en service commandé, situé à Rumangabo.
Cet atelier permet aux Veuves d’acquérir un métier, un revenu et partant plus d’autonomie. Il est vital pour leur permettre d’assurer leur avenir et celui de leurs enfants malgré le drame qui les a frappées.
Pour en savoir plus sur la Fondation Virunga visitez le site www.virunga.org/fr

Semaine du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest à Abudja

François-Xavier de Donnea a présidé à Abuja au Nigéria, la Semaine du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest qui s’est déroulée du 12 au 16 décembre 2016. Elle est un lieu de rencontre constructif des membres du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO) et des représentants du réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA).

A cette occasion, François-Xavier de Donnea a fait une série d’interventions.

Lire son discours