De Donnea à Yaoundé pour parler de transhumance transfrontalière

Du 10 au 12 juillet 2023, François-Xavier de Donnea a participé à la 2e Conférence internationale des Ministres sur la Transhumance Transfrontalière à Yaoundé au Cameroun.

Celle-ci visait à concrétiser et à renforcer la « Déclaration de N’Djamena » qui clôtura en janvier 2019 la première Conférence sur la Transhumance transfrontalière organisée à N’Djamena par F-X. de Donnea alors Facilitateur du PFBC.

Dans l’exposé qu’il a fait le 11 juillet, le Ministre d’Etat a mis l’accent sur les objectifs de la conférence :

« Cette Conférence ministérielle fera l’inventaire de l’évolution de la transhumance transfrontalière entre le Sahel et le Soudan d’une part et le Bassin du Congo d’autre part .
Elle devra aussi inventorier les mesures prises depuis janvier 2019 par les États de la sous-région précitée pour mieux organiser , sécuriser et canaliser les flux de transhumance Nord-Sud. Elle établira une feuille de route pour les prochaines années.
La déclaration de N’Djamena de janvier 2019 a souligné l’assise socio-culturelle de la transhumance originaire du Sahel et du Soudan qui contribue de longue date aux équilibres économiques et alimentaires des régions sahéliennes et de leur périphérie ».

Et de rappeler aussi les effets cumulés sur les dynamiques de la transhumance Nord-Sud :

  1. des changements climatiques qui aggravent l’aridité des principales zones de pâturages dans les régions sahéliennes,
  2. de l’accroissement des investissements financiers dans les cheptels qui contribue à l’augmentation de la taille et du nombre des troupeaux transhumants,
  3. de la persistance de foyers terroristes et de conflits armés dans plusieurs zones de la région,
  4. de la forte croissance démographique dans les pays sahéliens.

En raison de ces phénomènes, les dynamiques des transhumances entre le Sahel et le Bassin du Congo menacent les perspectives de développement socio-économique, de la paix et de la sécurité, ainsi que de la conservation des forêts et de la biodiversité dans les zones où elles ne sont pas suffisamment encadrées.
Ce constat est de plus en plus valable à ce jour.

FX. de Donnea

En tant que président d’African Parks Congo et du conseil d’administration du parc de la Garamba, le Ministre d’Etat est bien placé pour constater les pressions qu’exercent divers groupes de transhumants et de migrants sahéliens sur le Nord de la province du Haut Uele, ainsi que sur la biodiversité et les pâturages du parc de la Garamba.

« En juin 2022, j’ai visité dans la province du Bas Uele le quartier général de la réserve naturelle de Bili-Uere. J’y ai enregistré les sérieuses inquiétudes des responsables de la réserve face à la pression croissante de transhumants y entrant par la République centrafricaine.

Les gouvernements d’Isiro et de Buta, chefs-lieux de ces deux provinces, partagent ces inquiétudes. Les tensions entre les populations locales et les transhumants et migrants étrangers sont de plus en plus fréquentes et vives au fil du temps ».

A mon avis des flux croissants de transhumants, fuyant les problèmes climatiques et sécuritaires du Sahel, constituent à terme la plus grave menace pesant sur l’intégrité des forêts du Bassin du Congo, sur leur biodiversité et sur le bien-être de leurs habitants et riverains.

FX. de Donnea

« Pour y remédier, il est impératif que les États concernés s’accordent pour prendre des mesures d’encadrement et de sécurisation de la transhumance, notamment dans le cadre d’accords transfrontaliers. Par exemple, un accord de coopération RDC-Sud Soudan s’impose de toute urgence, pour assurer l’avenir des parcs de la Garamba , en RDC et de Lantoto, au Sud Soudan. Dès que possible un accord similaire RDC-RCA devra aussi être conclu ».

Et de souhaiter que cette Conférence produise une feuille de route très ambitieuse pour les prochaines années.

FX. de Donnea avec Juliette Biao, Directrice du Secrétariat du Forum des Nations Unies sur les Forêts.

F-X. de Donnea dénonce l’insécurité dans les parcs des Virunga et de la Garamba

En visite à Kinshasa pour assister aux Conseils d’administration des parcs nationaux de la Garamba et des Virunga, François-Xavier de Donnea a été reçu en audience par le Ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba, (photo ci-dessus), auprès de qui il a dénoncé l’insécurité qui régnait dans les deux réserves naturelles.

Compte rendu par Aurore Mudiayi Bukassa pour Belga.

« Les milices locales et les terroristes du M23 créent l’insécurité dans les parcs de Virunga et de Garamba, en République démocratique du Congo (RDC) », a dénoncé François-Xavier de Donnea, administrateur belge de ces parcs, reçu en audience mardi à Kinshasa, au ministère congolais de la Défense nationale.

« Nous essayons de sécuriser autant que possible la population locale. Pour le moment, nous sommes essentiellement victimes d’attaques des Maï-Maï et nous devons sans cesse repousser des attaques au nord, contre le personnel du parc de Virunga », précise encore M. de Donnea. « .

selon des propos rapportés par l’agence congolaise de presse (ACP, officiel).

   « Nous avons déjà perdu 15 gardes cette année. La situation au Haut-Uélé, dans le parc de Garamba, est pacifiée. Mais au parc de Virunga, la présence de milices locales, indépendamment de celle du M-23 qui est aussi extrêmement gênante, nous pose beaucoup de problèmes », a déclaré M. De Donnea, à l’issue de sa rencontre avec le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba.

   La situation sécuritaire dans les deux parcs était au menu de leurs échanges, a précisé l’ancien ministre belge de la Défense. « L’essentiel de notre discussion a tourné autour des problèmes de l’insécurité au Nord-Kivu, et nous avons voulu informer le vice-Premier ministre Bemba des efforts que fait le parc de Virunga pour contribuer à la sécurisation au Nord-Kivu », a-t-il expliqué.

   Selon des observateurs, le secteur touristique peine à décoller dans l’Est de la RDC à cause de l’insécurité qui frappe presque tous les parcs nationaux, et principalement celui de Virunga.

   M. De Donnea était accompagné par Emmanuel de Mérode, Directeur du Parc national des Virunga, lors de sa rencontre avec le Président de la République démocratique du Congo, M. Félix Tshisekedi.

Regarder le reportage

Retour des rhinocéros dans le Parc national de la Garamba

Ce vendredi 9 juin, 16 rhinocéros blancs, en provenance d’Afrique du Sud, sont arrivés dans le Parc National de la Garamba situé dans le Haut-Uelé en République Démocratique du Congo.

‘Ce transfert fait partie d’une initiative de conservation plus large au sein du Complexe de la Garamba pour restaurer la richesse complète du groupe de mégaherbivores dans le parc après que le dernier rhinocéros blanc du nord a été braconné en 2006 et soit fonctionnellement éteint’ précise le communiqué de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN). D’autres rhinocéros blancs seront transférés dans les prochaines années.

Lire le communiqué de l’ICCN

Crédits photos ICCN

F-X. de Donnea reçu par le Président Félix Tshisekedi

Orpaillage illégal, terroristes du M23 et projet d’accord de coopération entre la RDC et le Soudan du Sud sur les parcs nationaux des Garamba et de Lantoto étaient au menu des entretiens entre le Président Félix Tshisekedi et François -Xavier de Donnea, administrateur du parc des Virunga et président du parc de la Garamba.

François-Xavier de Donnea s’est rendu à Kinshasa en RDC, du 19 au 23 mars 2023 où il a participé à un colloque sur la Transhumance entre le Sahel et le Nord du Congo, organisé par le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo.

Le 23 mars, accompagné de l’ambassadeur du Royaume de Belgique en RDC, Joe Inkedeu, F-X. de Donnea a été reçu en audience par le Président Tshisekedi. Plusieurs sujets importants étaient à l’ordre du jour.

Rencontre avec le Président Félix Tshisekedi

Gestion des parcs nationaux des Garamba et de Lantoto

Ils ont d’abord discuté du projet d’accord de coopération entre la RDC et le Soudan du Sud. Celui-ci a pour but de rendre plus efficace la collaboration et la gestion entre le parc de la Garamba (Haut-Uélé) et le parc de Lantoto au Soudan du Sud, tous deux frontaliers. Le Président Tshisekedi a promis d’appuyer ce projet d’accord avec le Sud-Soudan.

Orpaillage illégal

François-Xavier de Donnea a ensuite exposé au Président le problème de l’orpaillage illégal. Cette exploitation nuisible faite par des étrangers, sous couvert des associations congolaises, utilisées comme paravents, pollue la rivière Kibali, à la limite sud du parc de la Garamba. La situation a retenu toute l’attention du Président.

F-X de Donnea a également pu discuter de cette question avec le vice-ministre des Mines, M. Motemona, pour examiner les mesures à prendre afin de lutter contre ces activités qui dégradent l’environnement.

Terrorisme dans les Virunga

Enfin, François-Xavier de Donnea a expliqué au Président Tshisekedi l’encerclement dont fait l’objet le parc par les terroristes du M23. Il a souligné les efforts de la Fondation Virunga, du Directeur du parc et des gardes de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) qui ont empêché jusqu’à présent les forces du M23 d’occuper les installations stratégiques du parc, telles que la Centrale électrique de Matebe.

A Kinshasa, F-X de Donnea a aussi eu des réunions de travail avec le Directeur général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, M. Yves Milan Ngangay, concernant la situation dans les parcs des Virunga et de la Garamba.

Les touristes retrouvent le chemin de la Garamba

La réserve naturelle La Garamba accueille ses premiers touristes depuis 1995.

Du 7 au 11 avril, François-Xavier de Donnea, Président de la Garamba, a accueilli le premier groupe de touristes à visiter la réserve depuis 1995. Outre le parc national, ils ont pu découvrir les villes avoisinantes Dungu et Faradje (Haut Uele).

Les 11 Belges étaient conduits par Patrick Masselis, un industriel spécialiste de l’histoire du Congo.

L’ambassadeur de Belgique à Kinshasa s’était joint à eux. Le groupe a été accueilli par les autorités du territoire de Dungu : le chef coutumier et l’administratrice du territoire. Ils ont visité le Château de Dungu construit par un Belge dans les années 1930 ainsi que la ville de Faradje et le parc de la Garamba.

Cette visite est l’amorce d’une relance du tourisme dans le Haut Uele et dans le parc de la Garamba où la sécurité a été rétablie.

Le pont construit avant 1960
Vue de la rivière Dungu dans le parc

Une visite que n’a pas manqué de relayer la presse :

Suivi de la Conférence de N’Djamena

Ces 16 et 17 décembre 2019, se tenait à Douala la ‘REUNION DES EXPERTS POUR LE SUIVI DE LA CONFERENCE DE N’DJAMENA’ (voir le programme).

Pour mémoire celle-ci avait pour but d’élaborer une stratégie pour la lutte contre le braconnage et autres activités criminelles transfrontalières dans la sous-région comprenant le Cameroun, le Niger, la RCA, la RDC, le Soudan, le Sud-Soudan et le Tchad. Ils furent assistés par de nombreux experts.

François-Xavier de Donnea, Facilitateur du PFBC, a prononcé le discours suivant :

Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amies, chers Amis.

Permettez-moi de vous saluer tous très cordialement en ce début de la réunion des experts pour le suivi de la Conférence qui ses tenue à N’Djamena du 23 au 25 janvier dernier.

Je tiens à remercier tout particulièrement pour leur présence ici ce matin Leurs Excellences Monsieur le Ministre Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun et président en exercice de la COMIFAC, ainsi que Madame la Ministre Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière de la République du Congo et présidente en exercice de l’OCFSA. Mes remerciements s’adressent également à la Secrétaire Générale adjointe de la CEEAC, Madame Mfoula, aux Secrétaires Exécutifs de la COMIFAC, Monsieur Ngoye et de l’OCFSA, Monsieur Linjuom.

Je remercie également Son Excellence le Président de la République du Cameroun et son gouvernement qui ont autorisé l’organisation de cette réunion à Douala et ont veillé à sa bonne organisation.

Excellences,
Mesdames, Messieurs,

La Conférence internationale de N’Djamena a réuni des ministres en charge de la défense, de la sécurité et des aires protégées pour élaborer une stratégie pour la lutte contre le braconnage et autres activités criminelles transfrontalières dans la sous-région comprenant le Cameroun, le Niger, la RCA, la RDC, le Soudan, le Sud-Soudan et le Tchad. Ils furent assistés par de nombreux experts.

A l’issue des travaux, les ministres et les représentants des Etats adoptèrent la Déclaration de N’Djamena « sur la nécessité d’orienter les dynamiques régionales de transhumance par une meilleure prise en compte des enjeux de sécurité, de gestion de la faune et de dégradation croissante des écosystèmes suite aux changements climatiques » .

Cette importante Déclaration fait date. D’une part parce qu’elle est le fruit de travaux réunissant pour la première fois des ministres et experts « verts » et des ministres et experts de la défense et de la sécurité intérieure ; d’autre part, parce qu’elle définit la stratégie à mettre en œuvre au niveau de la sous-région pour encadrer les transhumances et neutraliser les groupes armés transfrontaliers qui se livrent au braconnage et s’attaquent aux populations.

Depuis janvier dernier, deux initiatives importantes ont vu le jour dans la ligne de la Déclaration de N’Djamena.

Le 30 octobre dernier, le ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun a signé le Protocole Spécifique de Lutte Anti-Braconnage relatif à l’Accord de Coopération Tripartite Cameroun-RCA-Tchad et le protocole Spécifique Ecodéveloppement relatif à l’Accord de Coopération Binational BSB Yamoussa Cameroun-Tchad.

Les 17 et 18 mai derniers des délégations de la RDC et du Sud Soudan se sont rencontrées sous ma présidence au QG du parc de la Garamba à Nagero (Haut Uele) pour identifier les collaborations souhaitables en matière de lutte anti-braconnage entre les parcs limitrophes de Lantoto et de la Garamba. Des contacts entre les dirigeants des deux parcs préparent une seconde réunion au printemps à Kinshasa. Elle devra déboucher sur la conclusion d’un accord de coopération entre les deux pays.

Début novembre, je me suis rendu à la réserve de Chinko en RCA. J’y ai eu des entretiens avec le ministre des Forêts de la RCA et avec la direction de la réserve sur la problématique de la transhumance dans la région. Je me suis rendu au cours du même voyage en Haut Uele. Les tensions avec les Mbororos y sont vives. Je suis revenu de ces deux visites avec la conviction que les flux croissants de transhumance sont de moins en moins soutenables, tant du point environnemental qu’humain. Les tensions entre transhumants et sédentaires risquent d’être de plus en plus violentes, tant le long des parcours des troupeaux, que dans les zones de pâturage. Les écosystèmes de ces zones risquent de subir des dégâts de plus en plus importants et irréversibles.

A l’avenir il faudra donc non seulement œuvrer à l’encadrement des transhumants, mais aussi à la régulation de la taille des troupeaux dans les pays d’origine. Il y va de l’intérêt de tous et notamment des propriétaires de troupeaux. Si ceux-ci continuent à croître, le risque sera de plus en plus grand de les voir attaqués, sinon massacrés.

Je pense donc qu’il est urgent que les Chefs d’Etat de la sous-région se réunissent pour prendre des mesures permettant de réguler la taille des troupeaux, afin que la transhumance reste soutenable tant pour les couloirs de transit, que pour les régions de pâturages. Eux seuls pourront régler ce problème, vu le poids politique et économique des grands propriétaires de troupeaux.

Ceci dit, Mesdames et Messieurs, je vous souhaite des débats féconds. Votre travail est compliqué, car vous devez proposer des solutions opérationnelles et diplomatiques à des problèmes complexes et politiquement sensibles..

Je vous remercie de votre attention.

F-X. de Donnea à la One World One Health Conference on wildlife trade

Ces 3 et 4 décembre 2019 se tenait à Bruxelles la ‘One World One Health Conference on wildlife trade’.

Organisée conjointement par le Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement et la Plate-forme belge pour la biodiversité, cette conférence s’est penchée sur les impacts du commerce des espèces sauvages aux niveaux mondial et local.

Compte tenu de l’ampleur du problème, la conférence s’est concentrée sur deux domaines spécifiques en Belgique:
– le commerce de la viande de brousse
– le commerce des reptiles exotiques et des amphibiens.

Francois-Xavier de Donnea a ouvert les débats par ces mots :

MESSAGE OF INTRODUCTION OF THE CONFERENCE « DEAD OR ALIVE : TOWARDS A SUSTAINABLE WILDLIFE TRADE ».
François-Xavier de DONNEA
Minister of State
Chairman of the Federal Council for Sustainable Development,

Ladies and Gentlemen,

Several recent articles in the press and on Internet emphasize that the poaching of animals to produce bushmeat is exploding in Africa because of the growing demand for bushmeat in African cities and in Europe.

Bushmeat has always been an important source of proteins for the people living in and around the forests. For millennia the hunt for bushmeat was sustainable and didn’t threaten the survival of any species.
This is no longer true today. The hunt and trade of bushmeat have become commercial to supply the fast growing African cities and European consumers looking for exotic « delicatessen ».
According to Center for International Forestry Research or CIFOR, in the Congo Basin alone the produced bushmeat could amount to more than 10 million tons per year. This is more than the total production of bovine meat in Europe ! Of course this figure is an order of magnitude. It is difficult to quantify informal and largely illegal trade flows.

If the current trend goes on, the forests of the Congo Basin will be empty of their animals within a few decennia.

This is a very frightening perspective, as well for the food security of forest peoples, as for the dynamism of the forest ecosystems.
The illegal domestic and international bushmeat trade is extremely profitable. It amounts to hundreds of millions of euros each year. Hence the fight against it is a very difficult task.
Nevertheless, the international Community shoud intensify its fight against this deadly trade. Belgium should make a particular effort to reduce the traffic of illegal bushmeat passing through Brussels Airport.

Being a Belgian citizen, I am ashamed when I read that up to 120 tons of bushmeat might pass through our airport every year.

This is a big shame. It affects the credibility of my country concerning its dedication in the fight for saving the biodiversity.
Our government should require the airlines serving Brussels from Africa to check the freight and luggages they carry to detect illegal meat. This could easily be done by using dogs. Upon arrival in Brussels, a second check should also be performed by our customs officers using the same method. I think that in particular Brussels Airlines should make a special effort to check the freight and luggages for bushmeat. As far as I know it does not exert any such control for the time being at its African destinations. Other airlines, such as Ethiopian Airlines and Rwandair should be submitted to the same requirement.
But the Belgian municipalities hosting restaurants and shops likely to sell bushmeat should also regularly control them. Illegally imported bushmeat may spread deseases. Their sellers pose a threat to the public salubrity. The mayors have the power to close unhealthy shops and restaurants for a maximum of three months. Closing shops guilty of selling illegal bushmeat would give a strong signal to all parties involved in its trafficking. Penal sanctions for convicted traffickers and sellers should also be increased.

Ladies ans Gentlemen,

This conference comes just in time. I congratulate its organizers. Its programme addresses all the major issues of the supply and demand of bushmeat and of its illegal domestic and international trade. I am sure that your work will help strengthen the fight against a traffic that threatens the food security of millions in Africa, the health of many consumers in Europe and the survival of important forest ecosystems. This fight should be merciless.
I wish you a very fruitful conference
Thank you for your attention

6è Conseil directeur du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo

Du 11 au 14 juin 2019, François-Xavier de Donnea a présidé le Conseil directeur du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo à Malabo (Guinée équatoriale).

Le 12 juin s’est tenu le Dialogue Politique de Haut Niveau entre les membres du Collège Régional du PFBC (États membres, COMIFAC et CEEAC) et les partenaires techniques et financiers membres du Collège des bailleurs du PFBC.

Il avait pour objectif l’amélioration de la collaboration notamment en ce qui concerne l’identification et la programmation des efforts qu’ils mettent en œuvre pour améliorer la gestion, la conservation et la valorisation des forêts du bassin du Congo.

A cette occasion, François-Xavier de Donnea, facilitateur, qui présidait le Dialogue, a prononcé un discours (lire l’Allocution du Facilitateur du PFBC Malabo-12 juin 2019).

Au cours des débats, les pays et organisations membres du Collège Régional du PFBC ont relevé des orientations stratégiques complémentaires, entre autres :
– placer l’objectif du développement des populations riveraines des zones forestières au centre des préoccupations et des stratégies de gestion durable et de conservation des forêts du Bassin du Congo ;
– placer le développement de chaînes de valeurs basées sur la valorisation durable des ressources naturelles au centre des priorités programmatiques des financements futurs.

« Les forêts du Bassin du Congo sont menacées »

Les forêts du Bassin du Congo regorgent de richesses naturelles.  Elles sont pourtant menacées par la forte croissance démographique ainsi que par la corruption. Le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) travaille à leur préservation. Glo.be, le magazine du SPF Affaires Etrangères, a rencontré François-Xavier de Donnea, Facilitateur du Partenariat, pour en savoir plus.

Comment est né le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo ?

Le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) a été lancé lors du Sommet Mondial sur le Développement Durable à Johannesburg en 2002. Il s’agit d’un partenariat non-contraignant, enregistré auprès de la Commission du développement durable des Nations Unies. C’est Colin Powell, ancien secrétaire d’État des États-Unis qui en est l’initiateur. Le souci de la communauté internationale était de répondre à la nécessité de conserver et de gérer durablement les écosystèmes forestiers de l’Afrique centrale, qui sont une richesse naturelle importante pour les générations présentes et à venir.

Lire la suite de l’interview sur : https://www.glo-be.be/fr/articles/francois-xavier-de-donnea-les-forets-du-bassin-du-congo-sont-menacees

 

A Kinshasa, F-X. de Donnea plaide pour la protection des forêts

Fin février, François-Xavier de Donnea assistait à la réunion du Conseil d’administration du Parc des Virunga qui se tenait à Kinshasa.

A cette occasion, il  a rencontré le Président de la République Démocratique du Congo, M.Félix Tshisekedi et  son directeur de cabinet, M. Vital Kamerhe.

François-Xavier de Donnea a également eu des entretiens avec les ministres de la Justice, de l’Energie et de l’Environnement portant notamment sur des dossiers intéressant le parc des Virunga.

Le Président de la Fondation Virunga Belgique a aussi été reçu par les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Interviewé par Radiookapi, suite à son audience avec le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, François-Xavier de Donnea dit avoir expliqué à son hôte pourquoi il s’impliquait dans la gestion du parc des Virunga au Nord-Kivu et dans celle de la Garamba en Haut-Uele :

 « Si les forêts congolaises disparaissent, les changements climatiques vont s’accélérer partout dans le monde. Le Congo redémarre et je pense que le Congo a tous les atouts qu’il faut pour devenir une puissance économique importante. L’essentiel évidemment est de mettre sur pied et développer des mécanismes de gestion efficaces. »

Lire le reportage